Hello les Rat’mis. Aujourd’hui, nous allons vous parler d’une boutique de dodo pour laquelle nous avons complètement craqué. Ses produits ont été testés et approuvés par toutes les boules de poils de l’association. [Photos a suivre !]

Nous sommes tombés amoureux de ses tissus (les licooooornes), de ses modèles, de son engagement pour les associations, comme Mustella ou Au royaume des mini NACs, de ses tarifs, des offres qu’elle met en place, comme la sweety box ou encore les pack de noël… Bref ! Son offre, sa qualité, et sa grande écoute nous ont conquis.

Comme nous adorons poser mille et une questions à nos amis les créateurs de bonheur, Anaïs n’y a pas échappé !

L’interview

  • D’où vient le nom de ton entreprise ?

Ma raterie s’appelle « les petits druides de Dana ». Nous avons donc trouvé logique d’appeler notre boutique « Les dodos des petits druides », car c’est avant tout pour nos protégés que j’ai commencé à confectionner des hamacs !

Pour répondre à la question, il faut donc comprendre le nom initial, celui de la raterie. Alors, contrairement à cette idée qui germe dans vos esprits (ne niez pas, je le sais), NON, ce nom n’a rien à voir avec notre très cher Manau, et non, je ne suis pas bretonne. En fait, j’ai toujours aimé la mythologie : c’est comme ça que bon nombre de nos poilus se retrouvent avec des noms issus de la mythologie.

A l’origine, je souhaitais l’appeler « Tuatha Dé Danann » (La société divine celte – « les enfants de Dana ») mais ça aurait malheureusement été trop complexe à retenir. Ce nom représente également une vision bienfaisante, proche de la nature, et une grande importance de la place de la femme, que ce soit en bien ou en mal.

  • Depuis quand couds-tu ? Quand as-tu su que tu souhaitais en faire ta profession ? Qu’est ce qui t’a motivée pour te lancer dans la couture dédiée aux animaux ?

J’ai commencé le tricot et la broderie très tôt (vers 5 ans). La première fois que j’ai utilisé une machine à coudre j’avais 12 ans – J’avais entreprit de me fabriquer un déguisement de carnaval, mais sans explication ça a été laborieux.
Il y a trois ans, je me suis finalement acheté une machine à coudre dans un magasin de seconde main, et me voilà aujourd’hui avec la boutique.

40 rats, ça coûte cher en dodos quand on ne les fait pas soi-même ! L’idée de base c’était vraiment d’amortir le coût des hamacs pour nos protégés. Ensuite nous avons eut l’idée d’ouvrir la boutique et d’en revendre quelques-uns afin d’amortir les frais vétérinaires des poilus. La raterie est une passion qui coûte cher et qui n’a jamais été une question de rentabilité.

A l’heure actuelle ça me rapporte toujours bien trop peu pour que ça devienne un travail à plein temps, et ce n’est franchement pas l’idée. Répondre à leurs attentes et les aider au mieux avec nos dodos tout en aidant la raterie a se maintenir me convient très bien.

  • Ce talent de couturière te vient-il de quelqu’un ou as-tu appris seule ? As-tu reçu une formation ?

J’ai toujours un peu baigné là-dedans, grâce à ma famille ! Ma grand-mère était couturière, ma mère quant à elle a fait beaucoup de point de croix. Comme tous les enfants, j’ai fait du mimétisme. Le seul souvenir que j’ai c’est d’avoir appris à démarrer une ligne au tricot. Mais je suppose que j’ai eu des adultes bienveillants qui ont vérifié que je ne faisais pas n’importe quoi.

Pour ce qui est de la formation, je me suis formée seule : comme expliqué plus haut, a l’origine le but c’était de travailler surtout pour la raterie, et c’est devenu une boutique quand j’ai vu que c’était assez simple et agréable comme activité. En soit ce n’est pas bien compliqué, juste de la patience et un rien de logique.

  • Gères-tu ton entreprise toute seule ? Combien de temps as-tu mis avant de te lancer ?

Ma compagne m’aide beaucoup pour la découpe et les assemblages les plus simples. Comme j’ai souvent un autre emploi à plein temps, c’est indispensable pour que je puisse dormir quelques heures par nuit. En revanche, pour toute la partie administrative, gestion, communication et contact client je m’en occupe moi-même.

Il faut également savoir qu’en Belgique nous n’avons pas de statut d’auto-entrepreneur. Du coup je travaille via une coopérative, la même que pour mon job « de base », et ça implique forcément des taxes et le fait que je ne sois pas maître de tous les paramètres. Bien sûr sans eux je ne pourrais pas exercer cette activité : ça a des avantages et des inconvénients.

  • Quel modèle préfères-tu réaliser ? Celui pour lequel tu as le plus de demandes ? Et celui que tu aimes le moins confectionner ? Combien de temps en moyenne mets tu à réaliser un dodo ?

On me demande beaucoup de tapis de jeu et c’est vraiment une des pièces les plus sympa à faire, j’y prends beaucoup de plaisir. C’est plus créatif en fait ! Par contre, ils ont aussi leurs points noirs : souvent ils sont très grands, plus d’un mètre vingt de côté pour certains, et de fait, ils deviennent extrêmement lourds et encombrants. Ça devient vite compliqué à gérer avec ma petite machine et c’est une vraie plaie de les finaliser.  Les paniers aussi, c’est un peu dur à fermer une fois rembourrés.

Pour ce qui est du temps moyen de confection… c’est un peu compliqué de répondre à cette question. Entre 10 minutes et une journée. Tout dépend du modèle !

  • Réalises-tu des modèles « sur mesure » si tu en as la demande ?

Je n’ai pas assez de matériel pour répondre à des demandes trop précises ou spécifique : par exemple, je n’ai pas de brodeuse, de sur-jeteuse, ou de cercles en métal, etc. Dès que j’ai une demande que je peux réaliser, par contre, je n’hésite pas : il m’est déjà arrivé de réaliser des supports avec pochettes à fixer le long d’une cage, ce genre de choses que je n’ai pas en vitrine.

  • Ou trouves-tu tes tissus ? Sans forcément donner le nom de ton fournisseur, te fournis tu plutôt « en ligne » ou plutôt en réel ? Fonctionnes-tu au coup de cœur ou pas du tout ?

Ça dépend ! Le plus souvent, c’est sur les sites internet de mes fournisseurs pros, mais j’ai certaines exceptions :  je fais toujours le tour des magasins en période de soldes. De même quand je fais les magasins je tombe sur quelque chose qui me plait.

J’essaye de rester pragmatique, tout ne me plait pas (par exemple je n’aime pas trop le rose, alors que c’est ce que je vends le plus) et certains tissus que j’adore ne se vendent pas du tout. Il en faut pour tous les goûts ! Réaliser une commande c’est écouter ceux de son client et essayer de ne pas se laisser influencer par les nôtres.

  • Que penses-tu des dodos industriels ?

C’est plus la provenance qui me préoccupe. Je vois beaucoup, surtout chez les furets, d’achats sur des sites asiatiques. Pas de normes européennes, pas d’assurance que la couleur n’est pas toxique, que la taille est bonne… Evidemment, c’est 2, 3, 10 fois moins cher.

Après c’est comme le prêt à porter, on sait que ce sont des petites mains qui sont derrière dans d’horribles conditions, mais on y a déjà tous été une fois.

  • Comment ça se passe avec la concurrence, est-t-elle rude ?

Je m’entends bien avec la plupart des filles avec qui je suis en contact. Je me prends pas du tout la tête avec ça, de toute façon il me serait humainement impossible de gagner assez pour ne vivre que de ça avec le taux de taxation belge, et de toutes façons ce n’est vraiment pas mon but.

  • Que penses-tu des gens qui font leurs dodos eux même ? (Avec ou sans machine à coudre et surtout sans forcément les vendre.)

Je n’hésite pas à les aider. Quand je vois passer un poste avec une question ou un tissu qui me semble dangereux (risque de griffes coincées etc), je réponds. Ils ne sont en rien moins légitime que moi : j’ai commencé l’aventure pour les mêmes raisons.

  • Que penses-tu des vendeurs à la sauvette Facebook ? En quoi sont-ils dangereux à ton avis ?

Il y a quelque temps on m’a contactée pour une page de ce type qui utilisait mes photos. Face à ce genre de pratiques, j’ai du mal à imaginer qu’il n’y a pas une grosse arnaque. Mais je connais aussi des boutiques qui sont totalement au black alors que la majorité l’ignore. C’est de la concurrence déloyale, par rapport à toutes les personnes qui prennent le temps de faire les choses dans les règles, en se déclarant et payant des taxes. Finalement, c’est la même chose dans tous les secteurs d’activités. A moi de fournir la qualité qui correspond au prix demandé, et à l’état d’effectuer les contrôles qui lui semblent judicieux.

  • Tu sembles très impliquée dans la vie de l’association Mini NACs et Mustela, peux-tu nous parler un peu de ça ?

Chaque personne souhaitant commander à la boutique peut opter pour reverser une partie de sa commande a la cagnotte de l’association et leur offrir un dodo ! L’association utilise la cagnotte comme bon lui semble ensuite, pour commander ce qu’elle souhaite et ce dont elle a besoin.

De plus, les tarifs pour les associations sont de -50% sur la totalité de la boutique. Je trouve important de soutenir la protection animale, et si je peux y contribuer avec des dodo, je le fais ! 

  • Tu proposes plusieurs types de box, dont la sweety box, ou les box de noël, peux-tu nous en parler ?

La sweety box, c’est un pack à prix réduit que vous pouvez, au choix, commander une fois de temps en temps, ou pour lequel vous pouvez prendre un abonnement de six mois ou un an ! Si vous vous abonnez, le rythme de réception est d’une box tous les deux mois.

La sweety box, c’est un pack à prix réduit que vous pouvez, au choix, commander une fois de temps en temps, ou pour lequel vous pouvez prendre un abonnement de six mois ou un an ! Si vous vous abonnez, le rythme de réception est d’une box tous les deux mois.

Il y a trois types de box : La « mini box », la « box rats », puis la « box furets ». L’idée c’est de proposer un pack pour un tarif très réduit. Si vous n’en prenez qu’une, vous aurez une remise déjà conséquente, et plus votre abonnement est long, plus c’est dégressif ! De plus, commander une box ou plusieurs vous reviendra forcément moins cher qu’une commande de produits a l’unité.

Dans la mesure du possible, j’essaie de demander aux gens quelles couleurs ils aiment, ou s’ils aimeraient avoir un dodo plus qu’un autre pour que la box leur convienne au maximum en gardant quand même le concept de surprise sur le reste des éléments qui constituent la box. Les packs sont conçus pour répondre au mieux aux besoins de l’espèce pour laquelle ils sont créés, évidemment il est possible d’adapter les packs suivant les besoins. Par exemple la box furets pour est utilisable pour les rats etc.

Les Photos de notre commande !

Le lien Facebook pour commander plein de dodos c’est : ICI